Linterrogation sur la spécificité de lexpérience des femmes à travers la folie et sa psychiatrisation introduit demblée la problématique fort complexe des manières différentes dêtre dans le monde et de leur ancrage corporel. Premièrement, ce sont les différences corporelles, notamment celles de la sexuation, qui sont investies par la culture et qui déterminent une certaine position de départ dans des rapports de pouvoir structurés. Deuxièmement, le corps est présent dans les discours et les pratiques en santé mentale. On sintéresse et sadresse à lui à partir de conceptions très diversifiées et parfois contradictoires, par exemple, biomédicales, alternatives et.. À lexception des cheveux, les autres poils sur le corps dune femme étaient mal vus : ils étaient enlevés avec une cire à base de résine, coupés ou encore arrachés avec une pince à épiler. Une escorte marche à lheure. Elle lui a dit quelle avait peu de temps, quelle allait appeler lagence pour savoir si elle pouvait rester plus longtemps et quels sont les montants. Elle ma appelé, jai parlé à M. Duplessis qui avait lair confus, qui avait lair de ne pas savoir ce quil voulait. Il a tout arrêté là et il la mise dehors en plein bois, affirme la patronne de lagence. Je parlais de probabilités, et pas de certitudes ou de fatalisme, on est daccord. Fils de lhomme, il y avait deux femmes.. Elles se sont prostituées en Égypte, Elles se sont prostituées dans leur jeunesse; Là, leurs mamelles ont été pressées, Là, leur sein virginal a été touché. Laînée sappelait Ohola, Et sa soeur Oholiba; Elles étaient à Moi, Et elles ont enfanté des fils et des filles. Ohola, cest Samarie; Oholiba, cest Jérusalem.– End Google Tag Manager-script typetextjavascript Dautres anecdotes dans le passionnant Histoire du maquillage, de Martine Tardy, aux éditions Dangles. Le XVIIème siècle La mise en avant de la nuque est très importante au Japon. Un cou dénudé est très érotique dans la même proportion que lattrait des européens pour les jambes dune femme. Le Japonais regarde en priorité la gorge et la nuque chez une femme, raison pour laquelle les geishas aiment à porter des kimonos décolletées dans le dos. Pourtant, aujourdhui, la situation des Marocaines du Golfe ne se résume pas à la prostitution. Celles que lon remarque le plus, avec leur maquillage et leur attitude ostentatoires, ne sont pas représentatives de notre communauté et sont tout au plus quelques centaines, nuance Imane Bentaout, consultante marocaine installée à Dubaï, qui a mené une enquête sur la situation des Marocaines dans les pays du Khaleej. En effet, il ressort de cette enquête que sur les 150 femmes sondées, près de 42 sont des célibataires, cadres supérieurs au niveau déducation très élevé. Bon nombre des Marocaines qui choisissent de sinstaller à Dubaï viennent pour travailler au sein de multinationales ou de grands cabinets internationaux, avec des évolutions de carrière intéressantes et une rémunération conséquente, explique la consultante. Autrefois, ce maquillage contenait du plomb, si bien que beaucoup danciennes Geisha souffraient de maladies et de problèmes de peau. De nos jours, il est à base de poudre de riz. La nuque est également maquillée de blanc, en laissant apparaître une partie de la peau de la Geisha. Les joues, les yeux et les lèvres sont maquillés de rose et de rouge, les sourcils et le contour des yeux sont tracés avec un bâtonnet de charbon de paulownia, ou avec du khol et la bouche peut être entièrement teintée de rouge, mais beaucoup de Maiko maquillent uniquement leur lèvre inférieure, de façon a avoir un air boudeur. Produites dans lintimité dun espace fermé aux regards extérieurs atelier, studio, chambre, ces images sont destinées à une contemplation confidentielle et solitaire. Lalbum de photographies est lobjet par excellence de délectation de ce petit théâtre privé. Le fait que la communauté noire puisse relever et répondre publiquement à ce quelle considère comme un manque de considération public est une bonne chose. Mais sachons faire les bons choix pour mener les bons combats, poursuit-il, rappelant son appartenance à ladite communauté., : Je suis moyennement daccord avec une partie de ce que vous dite, mais peut-être ne parle-t-on pas de la même chose? La danseuse prostituée dite Ouled Naïl, entre mythe et réalité 1830-1962. Des rapports sociaux et des pratiques concrètes. Une geisha, pour augmenter ses gains ou devenir indépendante, a besoin dun protecteur, nommé danna, un homme riche qui lui fait divers cadeaux, ce qui ne le dispense pas de payer les prestations de la geisha au tarif normal. La geisha et son danna se lient au cours dune cérémonie analogue au san san ku do. Autrefois, la notion de danna impliquait que la geisha ait des relations sexuelles avec son protecteur, même si ce nétait jamais dit officiellement ; le danna était dailleurs souvent choisi non pas par la geisha elle-même, mais par l okiya, en fonction de sa richesse et de son prestige. : Je crois que le maquillage voyant ça leur fait peur, ils se disent que je vais sortir du rang : et moi je crois que tu as hyper raison et que tu as mis le doigt sur quelque chose de pas bien joli chez nos contemporains, et qui rejoint totalement ce que dit. Au lycée mes profs mont déjà fait des réflexions. Je ne porte jamais de rouge à lèvres, mais apparemment, pour eux, un smoky, cpas adapté je porte des lunettes, donc même en faisant un truc orange fluo ça pourrait paraitre fade. 1Les conclusions de ma recherche sont fondées sur lenquête que jai menée pendant plusieurs années-dans les archives et sur le terrain-sur lévolution du groupe social qui, en Algérie a servi de support à la représentation orientaliste, littéraire et iconographique, de la sexualité vénale. Ce groupe est repérable au moyen dune reconstruction, au centre de laquelle il y a la danseuse-prostituée dite Ouled Naïl, un statut au demeurant problématique, à la fois réel et fantasmé. La cité de Bou-Saâda, terrain de ma recherche, considérée comme une région impropre à la mise en valeur coloniale, fut longtemps tenue à distance-relativement bien sûr-de la civilisation et de la modernisation. Aussi a-t-elle maintenu tant bien que mal ses caractéristiques propres, supposées archaïques, jusquà ce quon décide pour elle dun destin touristique. Le monde des courtisanes et des concubines, celui des femmes libres auquel est attaché ce groupe, quon a cru faire disparaître avec larrêté du 12 août 1830 qui classa les filles publiques en officielles et en clandestines, va resurgir pour se réorganiser autour de la nouvelle économie touristique. Dans ce contexte, comment la société locale saccommode-t-elle historiquement de ses déviants, mais aussi sapproprie-t-elle, en même temps quelle les rejette, les modes de vies imposés par le système colonial?